La baie vitrée à galandage est la menuiserie tendance, elle redéfinit complètement la relation que l'on peut avoir avec l'extérieur de sa maison. Plus qu'une ouverture sur l'extérieur c'est un mode de vie à part entière. Si sa mauvaise performance thermique a longtemps été critiquée, ce n'est aujourd'hui plus le cas car l'isolation d'une baie vitrée à galandage a fait l'objet de plusieurs innovations.
Avec une baie vitrée traditionnelle, les vantaux se superposent les uns devant les autres avec l'inconvénient de ne laisser que la moitié de la largeur de passage disponible. Vous avez toujours une partie de vitrage devant vous. Avec le galandage, les portes viennent se glisser dans les murs, les faisant disparaitre complètement.
Au delà de l'effet esthétique, vous disposez également d'une largeur de passage bien plus grande. Tout l'espace est ouvert pour passer ou aérer. C'est aussi plus de lumière naturelle qui entre chez vous. Le jardin et le salon ne font plus qu'un, la circulation est beaucoup plus fluide.
Le principe de faire glisser les vantaux dans le doublage n'est pas sans problème, car ils viennent prendre la place de l'isolant sur le mur. C'était un des inconvénients du système et les premières mises en oeuvre ne mettaient aucun matériau isolant au niveau de la zone de refoulement des portes. Cela provoquait des ponts thermiques avec cette sensation de froid que l'on pouvait ressentir quand on s'approchait de la baie coulissante en aluminium.
La performance thermique des châssis a fait de gros progrès, notamment avec la généralisation de la rupture de pont thermique. Mais ces efforts sont vains si rien n'est fait sur les murs.
Il est impossible d'utiliser le même isolant que pour le reste du mur, car il est trop épais. Mais il reste quand même un peu d'espace devant et derrière la zone de refoulement, c'est-à-dire entre le mur et le vantail, ainsi qu'entre le vantail et le plaque de plâtre qui sert de finition à l'intérieur de la pièce. Généralement cet espace est de 60mm, ce qui nous laisse la place pour poser des panneaux de polystyrène extrudé de 50mm d'épaisseur.
Il s'agit là d'un travail minutieux et technique car le moindre défaut de mise en oeuvre peut causer des problèmes d'étanchéité à l'air et donc nuire aux performances thermiques. Sur le mur, les paques de polystyrène sont collées et jointées au silicone. Sur la partie avant il faudra également poser ces plaques mais sur une structure métallique. Prenez garde à ne jamais rien visser directement sur le châssis !
La mise en place d'une isolation sur une baie vitrée à galandage a été un travail réservé à des poseurs très qualifiés. Heureusement le caisson pré-isolé permet maintenant à n'importe quel bricoleur de poser lui même un galandage.
Le pricipe est de fixer les panneaux isolants directement sur le caisson de refoulement. Cette opération est faite en usine, durant l'assemblage du châssis. L'ensemble est alors complètement étanche et se pose en une seule fois. Ce n'est pas plus compliqué que de poser une baie vitrée traditionnelle.
Le caisson isolé est vraiment une solution innovante qui simplifie beaucoup la pose. Toute la partie compliquée de pose de panneaux en polystyrène extrudé et d'étanchéité est déjà faite en usine. C'est également l'assurance d'avoir un performance thermique et acoustique optimale et certifiée par des organismes de contrôle.
Les baies vitrées permettent également d'encastrer le seuil et les rails dans le sol. Cela permet d'améliorer l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, on parle alors de seuil de baie vitrée PMR. Mais l'intérêt est également esthétique en renforçant encore plus ce lien entre dedans et dehors qui est caractéristique du galandage.
Encastrer le seuil d'une baie vitrée est quelque chose qui devient de plus en plus tendance. Les rails ne se voient alors quasiment plus, les vantaux semblent glisser au dessus du sol.
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